Les étrangers travaillent déjà avec plusieurs pays émetteurs de touristes en Espagne pour permettre des voyages dans des endroits moins touchés par la COVID-19
Le gouvernement de Pedro Sánchez essaie de garder la porte ouverte au tourisme européen, du moins au tourisme dans les endroits où l'incidence de COVID-19 est plus faible, en essayant d'obtenir de la Commission européenne qu'elle fasse des recommandations basées non seulement sur les chiffres globaux des infections dans chaque pays, mais aussi sur les données régionales et d'autres chiffres, comme les hospitalisations et les tests.
Selon la porte-parole de la ministre, María Jesús Montero, lors de la conférence de presse qui a suivi le Conseil des ministres, la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, prend des mesures pour qu'il y ait des recommandations européennes avec des données désagrégées qui reflètent mieux la situation dans chaque pays.
Des sources des Affaires étrangères ont expliqué que le ministère travaille avec la Commission européenne afin que cet organisme puisse faire des recommandations sur l'évolution de la pandémie de Covid, sur lesquelles les décisions nationales pourront ensuite se baser.
Le gouvernement souhaitait que ces recommandations soient basées sur des données ventilées au niveau régional, ainsi que sur des données relatives aux hospitalisations, aux admissions en soins intensifs et aux décès, afin de mieux connaître la situation réelle dans un pays. Elle souhaite également obtenir des informations détaillées sur les tests effectués dans chaque région.
Autoriser les déplacements vers des lieux moins touchés
En même temps, les Affaires étrangères travaillent déjà avec plusieurs pays qui sont des émetteurs de touristes en Espagne afin que, lorsque ces recommandations européennes basées sur des chiffres désagrégés seront prêtes, elles permettront des voyages dans les endroits les moins touchés (principalement les îles Canaries).
D'autres sources qui connaissent le processus expliquent que l'idée est d'éviter des situations comme celle du mois de juillet, lorsque le Royaume-Uni, principal émetteur de touristes, a réimposé la quarantaine pour les voyageurs en provenance d'Espagne, quel que soit leur lieu de provenance, sans tenir compte de la situation détaillée des îles Canaries ou des Baléares.
Depuis lors, certains pays européens comme l'Allemagne, la Roumanie, la République tchèque ou la Belgique ont fait une distinction entre les communautés autonomes dans les restrictions de voyage qu'ils imposent pendant l'été.
En même temps, comme il le fait depuis le début de la pandémie, le gouvernement veut encourager une plus grande coordination européenne dans tous les domaines, ce qui s'est avéré difficile également en ce qui concerne les frontières.
Ce mardi, l'UE a adressé un avertissement à la Hongrie, qui a décidé de fermer unilatéralement ses frontières à tous les citoyens non hongrois.
Créditos https://agenttravel.es/noticia-039016_El-Gobierno-trata-de-salvar-el-turismo-pidiendo-a-la-UE-que-se-fije-en-los-datos-por-comunidades.html